Dissémination et mobilité
Les abords d’une gare peuvent être limités à un parvis, garnis de stations de taxis et d’autobus et de parkings.
Mais pourquoi ne pas l’étendre aux cafés, aux restaurants et aux hôtels qui doivent leur existence à la gare et au-delà, au « quartier de la gare » dont tous les habitants de la ville savent qu’il possède une tonalité particulière ?
Les voies qui conduisent de l’ancien centre à la gare reste plus ou moins marquées par cette fonction, même si, comme à Zürich, la Banhofstrasse (rue de la Gare) est devenue elle-même l’ « hypercentre », le cœur du centre-ville.
Enfin, lorsqu’une aire urbaine est desservie, pour les grandes lignes, par une seule gare, c’est toute la ville qui, en un sens, en constitue les abords – la limite.
Ainsi conçue, la détermination des limites d’un lieu devient une méthode pour identifier les sous-espaces d’une aire donnée et en saisir les articulations, en travaillant sur le basculement lieu/aire, toujours en question, toujours en jeu.
Jacques Lévy , http://www.espacestemps.net/document414.html